Gabrielle Chanel, la chenille et le papillon. La vie de Gabrielle Chanel n’est pas un roman. Cependant, Mademoiselle fut à coup sûr une héroïne. Pas question pour autant de laisser l’histoire s’écrire par quelqu’un d’autre. Non seulement elle la rédigea elle-même, mais elle en fit sa propre légende. De son enfance, dans la rigueur cistercienne d’Aubazine, aux Années Folles qu’elle traversera en reine, de son immense entreprise de l’élégance aux heures sombres de l’Occupation, de sa passion pour les arts, à ses grands rôles d’amoureuse, découvrez le parcours épique de celle qui, pour Jean Cocteau, fut l’ange exterminateur de la mode, tant elle a marqué un tournant décisif dans la mode du XXe siècle.

Aux États-Unis, les élections présidentielles se dérouleront le 5 novembre 2024. Elles pourront se prolonger bien après cette date. La désignation du représentant de la première puissance occidentale est un long parcours dont les règles diffèrent très sensiblement de ce que nous connaissons en France. Cet évènement sous haute tension aura une influence considérable sur la conduite des 50 états qui composent le pays. On peut également s’attendre à des conséquences très importantes sur le continent européen. Cette présentation vise à poser un regard sans concession et surtout sans filtre sur une Amérique malheureusement clivée et divisée comme jamais.

Les Templiers furent l’ordre médiéval le plus puissant et le plus influent. Persécutés et éliminés il y a plus de 700 ans dans des conditions tragiques, leur disparition est entourée de mystère et ils continuent à nous fasciner, à en juger par la production régulière d’essais historiques, de romans, films, festivals, BD et jeux vidéo. Après un rappel de leur histoire, cette conférence soulignera les contributions de ces extraordinaires moines-soldats à la civilisation médiévale. Elle évoquera ensuite quelques mythes qui sont ne sont pas toujours fidèles à la réalité historique des Templiers. Elle abordera enfin le renouveau de l’idéal chevaleresque comme en témoigne la présence d’ordres néotempliers aujourd’hui.

À l'occasion des 150 ans de l’impressionnisme, nous vous invitons à redécouvrir Gustave Caillebotte (1848-1894), un artiste aux multiples facettes. Peintre talentueux au regard unique, Caillebotte nous plonge dans la vie moderne de la fin du XIXe siècle, capturant à travers ses toiles le Paris en pleine transformation et l'émergence d'une société de loisirs. Compagnon de route des impressionnistes, il a non seulement enrichi ce mouvement par ses œuvres, mais aussi par son rôle de mécène et collectionneur. En soutenant financièrement les expositions et en offrant à la France une quarantaine de chefs-d’œuvre, Caillebotte a joué un rôle crucial dans l’introduction de l’impressionnisme dans les musées français.

Ces arbres qui ornent nos jardins et font le bonheur des papilles ont été importés d’Asie il y a fort longtemps. Ils proviennent tous d’une seule espèce Citrus qui s’est diversifiée sur la Côte d’Azur depuis le XVIIIème siècle en un nombre incroyable de variétés : focus sur les différentes espèces cultivées autour d’Antibes par le passé (orangers, pamplemoussiers, cédratiers, Bergamottiers,...) et sur le regain actuel de la fleur d’oranger sur notre territoire notamment à Vallauris avec les différentes filières dans les domaines alimentaire, santé et cosmétique. La conférence sera présentée avec les magnifiques illustrations d’Antoine Risso, illustre naturaliste niçois du XIXème siècle pour le plaisir des yeux.

Frédéric Vincent, arrière-petit-neveu d’André Capron, nous apporte, à partir de documents familiaux inédits et de recherches dans des bibliothèques parisiennes, un portrait méconnu et surprenant de son arrière-grand-oncle, qui a contracté un fabuleux mariage et a su, par son charisme, se faire accepter aussi bien par la population cannoise que par l’élite de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne. Maire de Cannes, par ses initiatives visionnaires il permettra à sa ville de garder son rayonnement mondial. Enfin sa générosité proverbiale auprès des plus démunis lui consacrera une grande popularité.

L’idéal du beau est l’une des plus importantes caractéristiques de la Renaissance. Il est en particulier véhiculé par les portraits féminins plus ou moins idéalisés. En effet, ceux-ci, ainsi que des représentations de femmes chez le peintre Sandro Botticelli, ne sont pas uniquement des pures expressions des canons esthétiques de l’époque. Ils sont issus des idées philosophiques néoplatoniciennes, des codes de l’amour courtois, de la poésie de Pétrarque et Dante... La beauté terrestre inspire l’amour qui mène vers le divin. Dans la poésie, la peinture ou bien dans la vie, la culture humaniste place la femme dans la nature et fait de sa représentation un moyen de comparaison de la peinture à la poésie.

De la Vénus hottentote en 1810 jusqu’en 1940 en Europe et aux États-Unis, un grand nombre « d’exhibitions d’êtres humains » ont été organisées de par le monde. La notion de « bon sauvage » chère à Rousseau est oubliée, on invente et on expose l’Autre, celui qui est différent et par là même inférieur, donc sauvage. Du zoo animal on dérive vers le « zoo humain ». Un racisme qui s’affirme ? Sous couvert de progrès scientifique ? Un rappel de ces tristes faits bien souvent ignorés qui ont aussi prospéré en France au XIXe siècle, notamment au Jardin d’Acclimatation.

Depuis le milieu du XVIIIème siècle, la Côte d’Azur a attiré les écrivains. Ce rivage béni des dieux est devenu un mythe littéraire dès lors que ces derniers y ont fixé leur propre légende. À Cannes, alors ville thermale, les raisons tiennent souvent à la promesse d’un séjour bénéfique pour la santé. C’est le cas pour Maupassant et Mérimée, qui ont laissé leur empreinte dans la ville. Maupassant va y trouver les conditions les plus favorables pour lutter contre la maladie qui le terrasse. À bord de son voilier le « Bel Ami », il découvre la Côte et nous en livre de merveilleuses descriptions. Mérimée, lui, craint que la ville ne se civilise trop et guette avec angoisse l’arrivée du chemin de fer. Il dénonce l’aspect des demeures construites par les Anglais, sans aucun rapport avec l’architecture méridionale.